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Quelle sont les différentes évolutions de la danse?

11 mai 2021

Le Tango : une danse et une musique

 

Des bas fonds de Buenos Aires aux riches salons parisiens, le tango est une musique qui se danse aussi bien qu’elle s’interprète.

Le tango est né à la fin du XIXe siècle, dans la région du Rio de La Plata (l’embouchure de l’Océan Atlantique qui sépare l’Argentine de l’Uruguay). Si on le classe désormais parmi les “danses de salon”, il s’est pourtant développé bien loin des appartements et palais feutrés. Le tango a émergé dans les faubourgs populaires de Buenos Aires, dans les conventillos où s’entasse à la fin du XIXe siècle la population pauvre d’Argentine. 

Dans les ports et barrios (quartiers), on trouve aussi bien des descendants d’esclaves, des anciens paysans marginalisés par la seconde révolution industrielle, et un grand nombre de travailleurs immigrés européens (espagnols, italiens, français, allemands…) venus tenter leur chance dans ce nouvel eldorado argentin. Pour s’amuser, se divertir ou se rappeler leurs terres d’origine, ces hommes - les femmes ne représentent plus qu’un quart de la population - dansent entre eux, mélangent leurs rythmes, leurs traditions et leurs chants. Et c’est ainsi que naît le tango : dans le barrios populaires de Buenos Aires, teinté d’un drôle de mélange entre habanera cubaine, candombe africain, danse gitane et chanson italienne… 

Une danse de mauvais garçons

Dans ces quartiers de la capitale, les compadres (voyous et chefs de bande) font la loi. Ce sont eux aussi qui dansent le tango. Leurs pas et mouvements ne ressemblent toutefois pas encore à ceux que l’on connaît aujourd’hui : ils sont plus rapides, plus suggestifs aussi ; car ce tango des origines est un tango canyengue, un tango canaille exécuté dans les bordels ou bals de rue par les mauvais garçons. 

Peu à peu la fièvre du tango contamine toute la ville : on le danse dans les bals, les guinguettes, et les premiers Orquestas típicas se forment. Au début du XXe siècle émerge ainsi ce qu’on appellera la Guarda Vieja, interprètes de la première heure, ceux qui vont codifier la musique et la danse et se faire gardiens de la tradition. 

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11 mai 2021

Une danse qui choque

 

Popularisé par Miley Cyrus en 2013, le twerk est une danse qui consiste à plier ses genoux et à bouger ses fesses d’avant en arrière. Elle est inspirée de danses originaires de Côte d’Ivoire et du Congo mais on lui prête aussi des origines brésiliennes et caribéennes. Dans sa forme actuelle, ce mouvement est né au début des années 90 à la Nouvelle-Orléans, dans la scène musicale hip-hop afro-américaine, se dansant alors sur de la bounce music énergique. Le chanteur DJ Jubile, figure centrale de ce mouvement, aurait utilisé le premier le mot de la chanson Do the Jubilee All en 1993. D'autres penchent pour l'influences des dancehall queens jamaïcaines, également dans les années 90. Depuis considérée comme "sexuellement provocante", cette danse a été popularisée au cours des années 2000, et évoquée dans leurs chansons par Beyoncé (dans Check On It) ou encore Justin Timberlake (dans SexyBack). 

Mais l'année 2013 marque l'avènement du twerk. Lors de la prestation de Miley Cyrus aux MTV Video Music Awards, l’ancienne égérie Disney effectue un twerk sur l'entrejambe de Robin Thicke, qui est resté dans les annales.

Le phénomène est tel que le "twerk" a été ajouté dans le Oxford Dictionary Online en 2013 : "Danse sur de la musique populaire accompagnée d'un mouvement provocateur des hanches, lent et saccadé, mimant un effet de transe".

11 mai 2021

Kassav' à l'origine d'un déhanché

 

En 1979, Love and Ka Dance parait chez les disquaires. Le premier album de Kassav' comporte quatre titres. Le vinyle est le fruit de plusieurs mois de travail... et d'une frustration. Celle de Pierre-Edouard Décimus.

A la fin des années 70, l'auteur-compositeur guadeloupéen est l'un des membres des Vikings de la Guadeloupe. Le groupe mythique a marqué une génération de musiciens nés après guerre.
"Mon père est un combattant de la seconde guerre mondiale. Il n’avait aucune envie de contester l’appartenance à la société française ou la figure du général de Gaulle (...). Dans les années 60, a émergé une génération contestataire. Elle a inventé la maxime '"nos ancêtres ne sont pas les Gaulois". Elle était à la recherche de quelque chose. Le contexte politique est celui de la décolonisation."

Les musiciens ont une idée : créer un style musical propre aux Antillais qui s'enrichit de tout ce que les Guadeloupéens et les Martiniquais écoutent.
A la fin des années 70, la radio diffuse le kompa haïtien, la salsa cubaine, les tubes de la variété française de Claude François à Joe Dassin... "On écoute toutes sortes de musique de partout : du funk, de la soul, du jazz, du reggae, et puis en même temps, on est nous-mêmes, on a notre musique du carnaval, notre mas à Saint-Jean notamment pour les gens de Pointe-à-Pitre. Et puis on a la cadence-rampa, le kompa, le tumbélé, les musiques de tambour, le quadrille,(...) on a toutes ces musiques-là"

Aux rythmes traditionnels, ceux du gwo-ka, le tambour guadeloupéen, les fondateurs de Kassav' ajoutent des cuivres et des sonorités électroniques. A l'époque arrivent les premiers synthétiseurs. Autant d'éléments réunis qui créent une musique inédite. Une première mouture, prémices d'un style qu'on appellera plus tard : le zouk.

 

 

11 mai 2021

deux danseuses qui ont marqué l'évolution de la danse : les pionnières de la danse contemporaine

 

 

Loïe Fuller et Isadora Duncan ont marqué leurs temps, de par leur style et leur créativité. Ces femmes ont aussi marqué leur temps.

 

Loïe Fuller ne dispose d’aucune des qualités naturelles requises pour devenir une danseuse. Elle découvre son art tard. Elle a 27 ans quand elle commence à danser. Du coup, elle doit compenser avec beaucoup de travail, de douleur et de souffrance. Des Etats-Unis aux Folies Bergère en passant par l’Opéra de Paris, la pionnière de la danse moderne répète, encore et encore, pour atteindre "l’esthétique de la perfection" au risque d’user prématurément le corps, de se briser le dos, de se brûler les yeux avec ses éclairages. Elle est passionnée, acharnée. Elle contrôlait tout ce qui se passait sur scène, les techniciens, les lumières.

Loïe Fuller se cachait derrière sa technique, parfaite. Elle a tout réinventé pour se cacher parce qu’elle était très vulnérable, parce qu’elle ne s’aimait pas. Elle a créé une magie à partir de ses faiblesses. Loïe Fuller est de ces artistes pour qui la création est  "vital" qui mène à l’autodestruction. 

 

Une chute précipitée par sa rencontre avec un envoutant et gracieux prodige. On dit d'Isadora Duncan qu’il lui suffisait d’apparaître pour créer l’événement. Cette icône a révolutionné le monde de la danse. Elle a été la première danseuse à se dénuder sur scène, elle était tellement dans le naturel et l’abandon.

Isadora Duncan est hypercoquine, manipulatrice et séductrice. L’engouement pour Isadora Duncan fut tel qu’il éclipsa le succès de Loïe Fuller, qui contribua à la faire connaître en Europe.

Se lâcher, s’abandonner dans la danse était le plus important pour Isadora. Elle voulait juste prendre du plaisir, s’amuser en dansant. Loïe Fuller, de son côté, voulait tellement que tout sur scène soit beau et parfait qu’elle en souffrait émotionnellement et physiquement.

Loïe voit dans Isadora tout ce qu’elle ne sera jamais. Deux danseuses pour deux façons d’être artiste.

 

Un film qui retrace leur vie a été réalisé "La Danseuse" en 2016, les actrices Soko et Lily-Rose Depp incarnées ces danseuses.

 

 

11 mai 2021

deux danseuses qui ont marqué l'évolution de la danse : Isadora Duncan

 

 

Isadora Duncan qui est née le 26 mai 1877 à San Francisco, et morte le 14  septembre 1927 à Nice. Elle est une danseuse américaine qui révolutionna la pratique de la danse par un retour au modèle des figures antiques grecques. Par sa grande liberté d'expression, qui privilégiait la spontanéité, le naturel, elle apporta les premières bases de la danse moderne européenne, à l'origine de la danse contemporaine.

elle a voulu redonner toute sa place à la beauté, à l'harmonie du corps, osant s'exhiber presque nue, dissimulée seulement par quelques voiles. Par ailleurs, son travail chorégraphique accorde une place particulière à la spiritualité.

En 1895, elle devient membre de la compagnie de théâtre Augustin Daly à New York mais est rapidement déçue par cet art. En 1899, elle décide d'aller en Europe, d'abord à Londres puis, un an plus tard, à Paris. Là, en deux ans, elle obtient le succès et la notoriété. En effet, aidée par Loïe Fuller qui avait déjà acquis beaucoup de succès et qui l'accueille dans sa compagnie en 1902, Isadora Duncan se fait remarquer dans les salons artistiques de Londres, Paris, Berlin et Munich. En passant sur le devant de la scène elle laissa Loïe Fuller dans les coulisses.

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11 mai 2021

deux danseuses qui ont marqué l'évolution de la danse : Loïe Fuller

 

Loïe Fuller qui avait pour nom de scène de Mary Louise Fuller, née à Hinsdale le 22 janvier 18622 et morte à Paris le 2 janvier 1928. C'est une danseuse américaine et l'une des pionnières de la danse moderne, elle est célèbre pour les voiles qu'elle faisait tournoyer dans ses chorégraphies et pour ses talents de metteuse en scène.

Elle se forme dès l'âge de 16 ans aux danses burlesques, mais c’est en tant que comédienne qu’elle découvre sa vocation, le soir du 16 octobre 1891, lors de la création de la pièce Quack Medical Doctor à Holyoke, dans le Massachusetts. Revêtue d’une longue chemise de soie blanche, elle improvise de grands mouvements pour interpréter une femme sous hypnose. Le public réagit alors spontanément en s’écriant « Un papillon !... Une orchidée !... » Loïe Fuller valorisera davantage la jupe dans sa première chorégraphie, la Danse serpentine, créée au Park Theatre de Brooklyn, à New York, le 15 février 1892, qui connaît un succès considérable.

Son succès ne fut pas éphémère, mais en tant que danseuse elle fut éclipsée en 1902 par Isadora Duncan, sa compatriote, qu’elle contribua à faire connaître en Europe. Malgré une longue et impressionnante carrière, elle fut pratiquement oubliée du grand public après sa mort, mais devint rapidement une référence dans l'histoire de la danse, marquant un point d'articulation entre le music-hall, la performance et la danse moderne.

 

 

11 mai 2021

L'histoire de la danse classique

 

La danse classique occidentale, comme on la connait aujourd'hui, est le résultat d'une évolution longue de plusieurs siècles, qui commence dans les cours italiennes de la Renaissance au XVI siècle et se développe au fil du temps dans l'Europe et l'Amérique du nord jusqu'à nos jours. Avec la création de l'Académie Royale de Danse par Louis XIV, la danse de cour se transforme en danse de théâtre, codifiée dans ses pas et ses mouvements au cours du XVII siècle en France, à partir de l'école italienne. 

En 1700, on assiste à la naissance des grandes écoles européennes  et à celle du ballet d'action. Héritière de la « belle danse » pratiquée en Europe occidentale depuis le xviie siècle, la danse classique a pour principes fondateurs l'« en dehors », les cinq positions de références, l'aplomb, la rigueur et la netteté. Sa technicité n'a cessé de se développer depuis l'Académie Royale de danse et son vocabulaire s'est enrichi sans cesse, toujours en français. 

Le balletto italien

Le balletto a vu le jour à la cour italienne de la Renaissance où les mariages étaient somptueusement célébrés. Musiciens et danseurs faisaient de leur mieux pour distraire les invités. Lorsque Catherine de Médicis, intéressée par les arts, épouse Henri II (1533), héritier du trône de France, elle apporte son enthousiasme pour la danse et son soutien financier.

Le balletto est présenté à la cour du Roi de France où on lui adjoint paroles, versets, chants, décors et costumes pour en faire un grand spectacle d'apparat, qui deviendra le ballet. Domenico da Piacenza était l'un des premiers maîtres à danser. Avec ses élèves Antonio Cornazzano et Guglielmo Ebreo, il était formé à l'art de la danse et chargé de son enseignement.

Le ballet de cour français

Le Ballet comique de la reine, chorégraphié par Balthazar de Beaujoyeulx, est monté et présenté en 1581 en Italie l'année même ou paraissait Il Ballarino, un traité de technique sur la danse à la cour par Fabritio Caroso. Bien que le Ballet comique de la reine ne soit pas le premier ballet du genre, sa représentation coïncidait avec la parution du traité établi en Italie alors centre du développement technique du ballet.

Le ballet de cour français, à la fois instrumental et vocal, est contemporain des premiers essais de monodie dramatique à Florence (les « intermèdes », à la fin duxvie siècle). C'est de la tradition du ballet de cour que sont issus les opéras-ballets et les comédies-ballets de Lully et Molière.

11 mai 2021

Les concours

 

 

Les concours de danse évolue au fil des années, plus prestigieux, plus exigeant... C'est concours ont pour but de récompensé la meilleurs performence suivant des critères bien distinct.

 

Les concours sont le plus souvent par style de danse : classique, jazz, contemporains, Hip-hop, danse de salons, goupes...

Le jurie est principalement composé de proféssionels, ils jugent la performance daprès certains critères : 

  • l'exécution des mouvements 
  • le rythme 
  • la difficulté de la corégraphie 
  • la cohérence avec la musique choisie
  • le temps 
  • l'émotion qui dégage de la performance 

Le plus souvent les coucours recherche la perfection, ces concours permettent à certains artiste qu'ils soient otodidacte ou venant d'un club, d'intégré une grande école en se faisant repéré. 

11 mai 2021

La révolution du cha-cha-cha

 

Inventé en 1954 par Enrique Jorrin, un violoniste Cubain, le cha-cha-cha est un style musical et un style de danse inspiré du mambo. Il se démarque par le fameux « chatch », un mouvement qui se compose de deux pas lents suivis par trois basculements rapides du poids du danseur allant d’une jambe à l’autre. A l’origine, la technique a été créée pour que le danseur reprenne son souffle, mais de fil en aiguille, elle a donné naissance à une nouvelle danse : le cha-cha-cha. Il a certes été créé en 1954, mais il faut remonter plus loin, vers la fin des années 40 pour comprendre d’où il vient. Il faut savoir que durant les années 40, la Havane, capitale de Cuba, était une destination touristique très prisées des Américains de la classe aisée. A cette époque, l’embargo était encore loin d’exister et Cuba voyait son secteur touristique prospérer. Dans la capitale, les bars, les hôtels, les casinos et les cabarets se multipliaient et faisaient régulièrement découvrir de nouveaux talents. A la musique locale d’antan à savoir la rumba, s’est alors mélangé les rythmes du jazz pour donner naissance au très rythmé mambo.

La naissance du cha-cha-cha

Face aux figures trop compliquées pour être dansées par le grand public, Enrique Jorrin décide d’en simplifier les rythmes. Il faut savoir que dès 1953, il assiste à l’essor du mambo ce qui lui facilita la tâche. En tant que chef d’orchestre et violoniste de renom de l’époque, il put formuler des airs de mambo plus simples à danser.

Le public fut d’emblée séduit, car il pouvait désormais réaliser le « chatch » sans difficultés. Au fil du temps, le nom fut transformé pour donner la nouvelle appellation cha-cha-cha, un « cha » se référant à chaque basculement. Certains le désignaient également sous le nom de « triple mambo ».

Bien qu’ayant été célèbre pendant plusieurs années, le cha-cha-cha ayant éclipsé le mambo fut éclipsé à son tour par le rock-n’roll, la bossa nova et la pachanga. Quoi qu’il en soit, il reste une danse de salon incontournable toujours enseigné dans les écoles de danse d’aujourd’hui.

11 mai 2021

Le bonheur au carré

 

Etes vous convaincu par l'importance de la danse ?

Elle a pourtant cet autre atout majeur: améliorer l’humeur. On dit souvent que les pensées s’impriment dans le corps. C’est vrai. Un dos voûté annonce une déprime. Un pas vif témoigne d’un bel entrain. Des gestes à demi ébauchés trahissent les éternels distraits, etc. Mais l’inverse fonctionne également. Les mouvements peuvent modifier l’état psychique. Une étude démontre que après avoir plusieurs fois levé les bras, des candidats avaient une telle confiance en eux qu’ils osaient tricher ou mentir plus que la cohorte de cobayes restés les bras ballants.

La danse, avec sa complexité de gestes et son ouverture corporelle, est une championne pour ce qui est d’améliorer le moral et réveiller les ardeurs. Danser aide à se sentir mieux, dans tous les sens du terme. Sentir pour de bon les limites de son corps, ses contours, a un effet bénéfique sur la conscience de soi. C’est déjà une joie. A laquelle s’ajoutent les endorphines libérées par l’accélération cardiaque. L’autre grand bonheur lié à la danse concerne évidemment le plaisir de la musique. Son rythme nous rappelle notre rythme cardiaque, sa mélodie aère la tête, libère le sentiment. Enfin, lorsqu’on parvient à reproduire une chorégraphie ou des pas compliqués, on libère de la dopamine, l’hormone de la récompense. Le sentiment de fierté qui en découle est encore une source de félicité.

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Quelle sont les différentes évolutions de la danse?
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